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D'origine endogène ou  exogène, les vibrations négatives polluent le quotidien. Réfugiez-vous dans la fureur de vivre, c'est le principe que vous propose d'appliquer le binôme de Montréal Bibi Club : une ligne qui dessine les contours du nouvel opus studio Amaro. "L’album explore la zone sensible entre l’ici et l’ailleurs,en désignant l’amour, la nature et la communauté comme seules véritables finalités", dit la présentation officielle. Un disque qui s'annonce comme une cartographie de l'intime et dont la confection a correspondu à une période de deuil. Plusieurs personnes ont disparu dans le sérail d'Adèle Trottier-Rivard et Nicolas Basque. Ne perdez pas de temps, dites aux gens que vous les aimez avant qu'il soit trop tard.

L'inspiration naît quelque part entre l'enfoui et tout ce que vous avez vécu : les rencontres, des tournées avec Blonde Redhead et Circuit des Yeux (excusez du peu), une collaboration avec Calvin Johnson. Vous allez dansez, le son est hypnotique  ("Amaro") et le groupe n'a pas eu froid aux yeux dans  la perspective de finir ce son dansant, délicatement enténébré et aux fugaces boisements folk. Apparaissent sur la bande le saxophoniste Dimitri Milbrun (George Sand) et l’autrice-compositrice-interprète Helena Deland (A Different Light). Amaro, fruit des convergences, est décrit comme un moment qui a donné au binôme "d’affirmer à la fois son intimité et son rapport au collectif. (...) Des figures fantastiques et des lieux hors du temps occupent ces territoires symboliques, hantés par la mort ; la mort, certes,mais aussi par toutes les forces vives du combat pour la vie, malgré les fatalités qui nous guettent dès lors que nous signons le contrat de l’existence."

 

Amaro, collection de fausses légèretés robotiques, contient un pigment sonic-youthien ("George Sand") et sort le 7 février 2026 sur Secret City. Prenez date.