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Les incessants crépitements de l'ombre

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Musique
22/11/2024

I+H+S+V

'Attrition', premier album du nouveau projet martial et atmosphérique de Stefan Bayle (Anorexia Nervosa, Au Champ Des Morts)

Genre : martial / orchestral / post-industrial
Posté par : Emmanuël Hennequin

I+H+S+V, aventure démarrée en solitaire au crépuscule de l'an 2022, est le sévère nouveau projet orchestral et tout en climats signé de la main de Stefan Bayle, tête pensante de feu Anorexia Nervosa et Au Champ Des Morts. Et ce mois de novembre 2024 ouvre une nouvelle ère : le champ d'expression quitte les terres de metal extrême pour lesquelles Stefan reste - pour l'heure - le plus connu. Vous entrez peut-être en terre  inconnue, et c'était ce qui pouvait vous arriver de mieux.

I+H+S+V, œuvre d'esprit, I+H+S+V pour In Hoc Signo Vinces - par ce signe, tu vaincras : "Du message reçu par l'Empereur Constantin, en 391", précise Stefan à Obsküre, "en même temps que le symbole du chrisme reçu en réve."

"Le Chrisme et le message sont associés", poursuit-il. "Mais les initiales du message constituent le monogramme du Christ. Le Christ/le Chrisme et IHSV sont la représentation symbolique d'un seul et même principe. C'est un des éléments qui rattache la tradition chrétienne à la tradition primordiale, symboliquement parlant, et je trouvais le fait intéressant."


Le premier album, Attrition, est d'une cohésion stylistique et d'une puissance évocatoire et dramatique, il faut le dire, rares. Par ce travail inaugural, Stefan image une "quête de la rédemption, cette guerre intérieure dont le pivot prend son axe sur la chrétienté, dernier vestige d’une tradition perdue dans un monde privé de toute Lumière."

Attrition sort en autoproduction et dévoilera une nouvelle facette de l'art du protagoniste principal aux adeptes de musiques martiales et sévères, orchestrales et post-industrielles. Le design, superbe, est signé Dehn Sora et les textes ont été couchés par Stefan en compagnie du coopérateur Wilheim. Un nouveau puits de jouvence attend alors toutes celles et  tous ceux qui parmi vous éprouvent le frisson à l'écoute des climats de Desiderii Marginis, In Slaughter Natives, le Sophia de Peter Bjärgö ou encore Karjalan Sissit. "Gloriae Victus", qui clôt le disque, est un final éblouissant.