Début mars, ils annonçaient le vent qui vient de la sorte : " 'Marchand de Fables'. disponible partout le 15 mars 2021. Nous nous excusons par avance des frissons qu'il pourrait vous procurer."
C'est assez largement en-dessous de ce qui s'est produit à la rédaction d'Obsküre lorsque nous avons découvert la nouvelle vidéo de Novembre. Après "REC.", paru à la mi-2020, le ténébreux projet basé en Centre-France jouxtant poésie noire et feeling post-metal, nourri par les inspirations de deux membres fondateurs d'Erlen Meyer (le chanteur Olivier et l'ex-membre du groupe Jérémie), publie un nouveau clip aux profondeur abyssales : "Marchand de Fables" est une offrande à déguster au long cours. Puissance du texte, enveloppe des guitares, ambiance cinématographique, il y a là-dedans tout pour marquer les esprits en attente de productions originales et charnelles. Ce n'est pas la première fois avec eux, et la chose s'est matérialisée, dans sa forme finale, aux Concrete Studios.
Les masques s'ôtent-ils jamais ? Pour l'heure, Obsküre a l'honneur de vous faire découvrir ici même le clip soigneusement monté par Pantomine Pictures, en exclusivité avant sa diffusion mondiale, à partir du 17 mars. Quant à la version audio, le morceau est disponible sur les plateformes d'écoute depuis hier, le 15. Le vent d'une nouvelle ère s'est engouffré sous la porte, et le climat vous prend aux tripes.
Mais que ce que cache-t-il vraiment derrière "Marchand de Fables" ? Un plan. Novembre parle à Obsküre : " 'Marchand de Fables' sert d'introduction aux autres morceaux qui vont paraître. Un peu comme la préface d'un livre. Il marque le retour de l'Amiral et du Pendu tout en faisant écho au morceau 'Votre ami...D' sorti sur notre premier album. Celui-ci présentait les deux protagonistes. Sébastien Duattis, qui a réalisé le clip, a voulu mettre en image cette relation fondée sur la plume du Pendu et la voix de l'Amiral. L'un écrit, l'autre parle. Les marchands de Fables, ce sont eux. Pour la suite des choses, nous comptons sortir un morceau tous les deux, trois mois. Cette façon de procéder nous permet de maintenir une actualité dans cette période compliquée."
Et puis qui sait ? Peut-être nos flibustiers sortiront-ils un vinyle à terme.
Affaire à suivre, plus que jamais.