C’est une année de traces live pour The Cure avant que, normalement, les fans puissen apprécier l'état de l’art à l’écoute du prochain album studio, prévu pour la fin de l’année. Le disque est annoncé par Robert Smith et Roger O’Donnell (claviers) comme de tonalité fort sombre. Mais revenons aux concerts et à leur captation.
Le documentaire live réalisé à Hyde Park en 2018 par le proche de Cure Tim Pope (responsable déjà de Cure In Orange, dans les années 1980) sort cette année. Filmé à Londres en 2018, il pourra être découvert au cinéma en juillet, à partir du 11. Un premier et beau trailer vidéo – court ! – est en ligne, à voir ici même. "Une journée fabuleuse qu'aucun de nous n'oubliera jamais", a déclaré Smith à propos du show des quarante ans.
Mais ce n’est pas tout : vous pouvez depuis quelques jours vous rassasier en images et son d’une performance récente, attendue par les nostalgiques. Comme prévu, la dernière (cinquième) des performances live australiennes tribute to Disintegration, donnée à Sydney, a été diffusée en streaming live online. Une trace en demeure pour l’heure sur le web sur la chaîne du Sydney Opera House, et elle peut être regardée ci-dessous.
Une setlist dantesque : les faces B et démos de l’époque (parmi lesquelles "Fear of Ghosts", "Esten", "2 Late", "Out of Mind" ou "Babble", plus que rares en concert), suivies de l’entièreté de Disintegration… et d’un rappel qui a confirmé la tonalité sombre et ambiancée du set avec la restitution du formidable "Burn" composé por la B.O. du premier The Crow. Histoire de faire les choses bien jusqu’au bout, The Cure termine dans un spleen dénudé avec le rare et posé "Pirate Ships".
