Peu de temps après son passage à Rock En Seine (Paris) et juste avant son apparition au Pasadena Daydream ce weekend (aux côtés de Pixies, Throwing Muses ou encore Deftones), The Cure donne de nouveaux signes de vie : Robert Smith, qui parraine le Pasadena, s'exprime dans le L.A. Times, où il fait plusieurs déclarations susceptibles d'être remarquées.
L'interview a en réalité été donnée par Smith depuis son domicile, à Brighton, juste avant que Cure apparaisse live en France. Certains dires concernent le passé et l'émergence de Cure ("les années 1980 étaient particulièrement affreuses, pourtant nous y avons prospéré car nous représentions une alternative"), le reste se conjuguant au présent.
Les déclarations concernant l'actualité créative de Cure sont celle qui retiendront aujourd'hui notre attention. Alors qu'est attendu un nouveau double-DVD live pour le 18 octobre (40 Live - Curætion 25 + Anniversary, incluant le film de Tim Pope sorti sur les écrans il y a quelques semaines), les vraies nouvelles choses semblent elles aussi sur le point de naître. Robert : "Nous revenons en studio trois jours après notre retour de Pasadena pour que je puisse essayer de terminer le chant - ce qui est, comme toujours, ce qui suspend la sortie. Je ne cesse d'y revenir et de refaire, c'est idiot. À un moment donné, je dois admettre que c'est fini."
Concernant la couleur du prochain opus, dont le titre de travail a été Live From the Moon, Smith confirme ses premières déclarations et contextualise la dimension ténébreuse de l'album : il s'agit vraiment, en l'occurrence du "côté le plus sombre du spectre. J'ai récemment perdu ma mère, mon père et mon frère, et cela a évidemment eu un effet sur moi (...). Certains paysages sonores [de l'album] tendent vers ceux de Disintegration, je suppose."
Découvrez en entier l'entretien sur le site du L.A. Times.