Il y en a pour qui la pandémie de COVID-19 et le confinement ont fondu une chape de plomb sur leur vie... et puis il y a ceux qui y ont puisé une force : celle du sursaut, de la réinvention. Et ils ne perdent pas leur temps, ces Français auxquels on pense, ceux dont vous voyez les visages ci-dessus et qui vous regardent en face. Pour qui aime les vibrations news wave à l'ancienne (80's en ligne de mire, sans que cela doive réduire leur approche ou leur relief), la jeune formation autoproduite The Last Waves, montée en pleine pandémie, a publié plusieurs EPs quelques mois seulement après l'officalisation de sa naissance.
Voici le troisième de la série : Dark Is The Path, autoproduit et masterisé par Benjamin Joubert, annonce la couleur sur sa pochette bleue et noire (minimalisme, quand tu nous tiens). Et le quintet ne vous trompe pas sur l'orientation : le son est ténébreusement pop, aéré, nerveux le cas échéant ("Sadness calls me Sweetie"), le chant d'Isy Wise a sa grâce, et puis il y a ces basses comme vous aimez certainement, qui tendent vers la linéarité sans renier le groove et créent l'effet de profondeur. Les guitares, quant à elles, parlent avec élégance. La voie est toute tracée.
Un quatrième EP est (déjà) en préparation et il sera attendu. Pour l'heure, mettez-vous le troisième entre vos esgourdes, et ce sera facile de le faire par ici. Nous, c'est fait et l'ultime titre de Dark Is The Path, "City's Night Run", nous a mis une bonne petite gouache : les guitares sont ici vengeresses et portent la voix d'Isy avec flamme. Allez chercher leurs performances live sur YouTube, et guettez leurs prochaines apparitions sur scène.
> THE LAST WAVES
- Dark Is The Path (EP) (2022)
Tracklisting :
01. Crystal Tower
02. Sadness calls me Sweetie
03. Last black Mass
04. Glory or Death
05. City's Night Run
