Digital Media / Dark Music Kultüre & more

Articles

Ténèbres, puits sans fond. Obsküre plonge, fouine, investigue, gratte et remonte tout ce qu’il peut à la surface

Image de présentation
Interview
24/02/2020

Dayal Patterson - Cult Never Dies (Pt. I)

"Saisir le contexte dans lequel les groupes existent"

Photographies : Cult Never Dies / Ester Segarra
Traduction : Guillaüme Gibeau & Gëraldine Lenoir
Posté par : Guillaüme Gibeau

Obsküre publie un long entretien en deux parties avec Dayal Patterson, fondateur de la maison d’édition Cult Never Dies et auteur des fameux livres Black Metal. Homme de mémoire et archiviste des mouvances metal underground, Patterson est un disséminateur des cultures sombres et ses donneurs d'ordre, en presse spécialisée notamment, ne sont pas des moindres. Au cours de cet entretien fleuve, Dayal revient sur la genèse de ses projets, sur la série Black Metal et évoque le présent et le futur de CND.

ǂ  PRÉSENTATION

Obsküre : Pour ceux qui ne connaissent pas encore ton travail, on peut dire que tu es à la fois chroniqueur, auteur et éditeur… Est-ce une définition qui te convient ? Considères-tu ton travail comme celui d'un journaliste, un historien, un archiviste ?
Dayal Patterson : Je me présente généralement comme un écrivain et un éditeur, mais je pense qu'historien de la musique et archiviste seraient également de bonnes descriptions de ce que je fais. J'ai tendance à éviter le terme de "journaliste" pour la plupart des écrits musicaux, bien qu'une partie du travail que j'ai accompli au fil des ans puisse certainement être décrite comme du journalisme.
Principalement, je me suis attaché à documenter l'histoire et la culture du metal underground et à explorer et promouvoir, dans certains cas, la scène contemporaine, principalement via le support papier, mais aussi à travers des événements, etc.

Tu œuvres dans le milieu de la musique depuis plus de vingt ans, d’abord en éditant ton propre fanzine Crypt, puis en collaborant avec Terrorizer ou Metal Hammer. Comment est née cette passion, cette envie d’en faire plus qu’un simple auditeur de musique ? D’ailleurs, comment as-tu découvert le black metal et plus largement les musiques extrêmes ? Quelle a été la première interview que tu as réalisée ?
Oui, le temps file… Je n'ai commencé à m'intéresser à la musique qu'à partir de mes dix ans. À l'âge de douze ans, je découvre le metal extrême, commençant par le thrash et le death metal, puis, un peu plus tard, à environ quatorze ans, je plonge à bras le corps dans le black metal. Depuis, j'explore le black et le metal underground ainsi que d'autres sous-genres et sous-cultures.
Être activement impliqué est une nécessité pour moi. Quand j'étais enfant, si j'étais passionné par quelque chose, je voulais et devais y contribuer de façon créative et active, pas seulement en tant que consommateur. À l'époque, je m'intéressais à la bande dessinée et dès l'âge de cinq ou six ans, j'ai commencé à créer mes propres bandes dessinées, parfois avec l'aide d'amis. Je pense qu’il s’agissait du même élan.
En ce qui concerne la musique, durant mon adolescence, j'ai cherché la voie la plus courante en jouant dans des groupes. Mais je me suis vite rendu compte qu'il y avait abondance de musiciens. J'ai donc gardé cela comme un passe-temps occasionnel, et je me suis concentré sur la recherche d'autres médiums qui me permettaient de travailler avec la musique, tout en m'offrant plus de possibilités, avec tout d'abord la photographie et le design, bien que l'écriture devienne plus tard mon principal objectif.
J'ai créé mon premier zine Crypt alors que j'étais encore étudiant et au moment où le deuxième numéro sortait, on m'a demandé d'écrire pour Terrorizer et Metal Hammer. Vu que c’était mon occupation principale, l'écriture a commencé à prendre le dessus sur la photographie, je me suis mis à y consacrer plus de temps mais j’ai aussi compris que je pouvais trouver ma place grâce à ça. J'apprécie toujours beaucoup la photographie, mais elle me semble plus limitée en tant que discipline, du moins en ce qui me concerne.

ǂ  CYCLE 'BLACK METAL'

En 2013 sort ton premier livre du cycle consacré au BM Black Metal : Evolution Of The Cult chez Feral House. Est-ce un projet qui te tenait à cœur depuis longtemps ?
Ce fut un voyage de quatre ans qui commença en 2009 et demanda beaucoup de travail, de planification et de confiance en moi - bien qu'il y ait eu de longues périodes pendant ce temps où je n'ai pas vraiment travaillé sur le livre. Mais oui, il y a bien quelques petites choses relativement mineures que je changerais… cela dit, je crois que ce livre manquait. Et puisque personne d'autre n'allait l'écrire, je suis content de l'avoir fait. Il a connu un grand succès et, en partie du fait du manque de promotion, des personnes continuent de le découvrir. Je ne compte plus le nombre de personnes qui m'ont dit avoir découvert des groupes comme Thorns, Master's Hammer, Blasphemy, VON, Mysticum et d'autres à travers le livre. Je pense que cela a également aidé à rétablir une vérité sur le BM, notamment ce récit ridicule qui réduit le black metal à juste un phénomène norvégien du début des années 1990, ce qui a été mis en avant par de nombreux articles, livres et films.
Le fait que tant de fans de black metal des années 1980 et 1990 l'aient également acheté me rend assez confiant d’avoir fait du bon boulot, car il était destiné à la fois aux nouveaux venus et aux fans de longue date.

Dans le préambule de Black Metal : Into The Abyss, à la question "Le monde a-t-il encore besoin de plus de livres sur le black metal ?", tu réponds : "Oui, mais seulement si la qualité est élevée et que le travail est fait avec dévouement et passion." Est-ce dû au fait que les précédentes parutions sur le sujet étaient surtout écrites par des personnes extérieures à la scène pour n'en retirer que le sensationnel et passer à côté du plus important : la musique ?
Je maintiens cette réponse. Pour moi, c'est une question tellement ridicule et généralement posée par des gens qui n'ont pas vraiment lu nos livres et qui pensent que le black metal est juste un phénomène ou quelque chose. On pourrait aussi bien dire : "Avons-nous besoin de plus d'albums de black metal ?" Parce que la réponse est la même - s'ils sont bons, alors oui, nous en avons besoin, ou du moins profitons-en.
Cult Never Dies en tant que maison d'édition et distributeur de publications sur le black metal et l’underground - que ce soient mes propres livres, des zines comme Bardo Methodology et IMHOTEP, ou des livres comme Black Candle, Doom Metal Lexicanum, Devil's Cradle - permet aux personnes intéressées par le metal underground de lire des œuvres créées par d'autres passionnés et pratiquants et d’entendre directement la voix des artistes. Si les gens ne veulent pas du tout lire de livres sur le metal, c'est à eux de voir, mais sans vouloir manquer de respect, je ne me préoccupe pas vraiment de leurs opinions sur le sujet.

Tu expliques qu’avec cette série, le but n'était pas de créer une encyclopédie mais de présenter l'évolution d'un style, de sa naissance à son ampleur, en montrant les influences entre les uns. Si le premier opus est construit de manière chronologique, les suivants adoptent une approche thématique avec des focus sur un pays (ex : la Pologne) ou un style (ex : le DSBM). À la création du premier livre, avais-tu déjà ce découpage en tête ou est-ce que c’est venu au fil des rencontres ? Comment se passe ton travail de recherche ? Tu commences par quoi quand tu lances un livre ?
L'espace et le nombre de mots ont été des facteurs déterminants et à un moment donné, j'ai dû retenir certains groupes et scènes pour des livres ultérieurs, d'où les deux livres suivants explorant le black metal polonais et le black metal dépressif en profondeur.
Je pense qu'Evolution est un documentaire de référence sur la naissance, le développement et l'expansion du black metal dans les années 1980 et 1990, mais il y a beaucoup plus d'histoires à raconter et c'est là que d'autres publications entrent en jeu. Par exemple, j’aimerais en dire plus sur les scènes suédoise et américaine, et j'espère qu’un jour je le ferai - mais le temps et la place m’ont manqué pour le faire à fond, même après dix ans de travail sur ces livres.

"Dayal est le genre de personne capable de te faire dire des choses que tu n'aurais jamais dites en public. En vingt-quatre ans, je n'ai rencontré qu'un ou deux journalistes qui ont pris les choses vraiment sérieusement… Une telle chance ne se répétera pas de sitôt" - dixit Jürgen Bartsch (Bethlehem). Comment entres-tu en contact avec les groupes, comment aborde-t-on des groupes dont certains ne sont plus en activité ?  Comment réussis-tu à créer un tel climat de confiance à leur faire exprimer des choses intimes ? Je suppose que par rapport à ton premier opus, de par la notoriété de ton travail, tout ça a dû évoluer ?
Oui, absolument - Evolution a pris beaucoup plus de temps à être créé en partie à cause du fait que je devais passer du temps à convaincre certains musiciens de faire partie du projet et à leur faire comprendre exactement de quel type de livre ils allaient faire partie.
Après la sortie d'Evolution, tout est devenu beaucoup plus facile car je pouvais simplement montrer à quiconque, hésitant à s’impliquer, ce premier livre comme une preuve du genre de travail que je faisais. Et ça les mettait en confiance. Encore mieux, de nombreux musiciens importants de cette scène ont lu les livres et se sont emballés à l'idée de s'impliquer, au point de me contacter.
Pour contacter les artistes, en général j’ai trouvé une adresse de contact direct via Internet ou je suis passé par des amis et des contacts mutuels. Ce fut d’ailleurs le cas lors de la création d'Evolution, car certains des musiciens que j'avais déjà interviewés avec mon ancien fanzine ou pour Terrorizer me connaissaient et ont pu me mettre en relation avec des amis à eux jouant dans d’autres groupes que j’avais du mal à contacter.
Donc, pour répondre à ta question, je pense que les gens me font confiance car j'ai un bon retour sur mon travail, je suis très honnête et j'ai suffisamment le sens du contact pour m'assurer que mes interlocuteurs soient à l'aise lorsque nous travaillons ensemble.

Dans The Devil's Cradle – The Story Of Finnish Black Metal, Tero Ikäheimonen met en perspective ou en parallèle des aspects plus thématiques comme le contexte local, les faits divers, la particularité de l'époque. Comment abordes-tu ces aspects, indispensables à la compréhension du phénomène ?
En fait, c'est un excellent livre que nous sommes fiers de distribuer, et je pense que c'est un bouquin assez complet sur le black metal finlandais. Il bénéficie du fait que l'auteur ait une expérience commune avec les artistes impliqués.
Il y a aussi des avantages à avoir un point de vue extérieur je dois dire, en tout cas je ne me sens pas pressé d'écrire un livre sur le black metal finlandais après celui-là. Mais encore une fois, pour répondre à ta question, je pense qu'il est vraiment important de saisir le contexte dans lequel les groupes existent, à savoir : l'époque en question, leur localisation géographique et les relations avec la scène musicale internationale au sens large, car tout cela est essentiel pour comprendre l'art et les artistes impliqués.
Et je pense que nous y sommes parvenus avec, par exemple, notre livre Non Serviam: The Official Story Of Rotting Christ, qui est tout autant un livre sur le black metal grec, la musique underground grecque et la ville d'Athènes en général dans les années 1980 et 1990… car c’est constitutif du groupe, Rotting Christ lui-même. On ne peut pas dissocier un groupe de son écosystème, de ce qui l’a influencé et de ceux qu'ils ont continué à influencer. C'est un élément majeur dans tous nos livres. Ils sont tous connectés les uns aux autres dans ce sens, et nous cherchons toujours à construire une image plus large de l'histoire du metal, ainsi qu'à nous concentrer sur les groupes qui figurent dans le bouquin en question.

Concernant d’ailleurs le contexte et l’époque de la seconde vague, dans la préface de Secret Of My Kingdom de Mortiis, Vincent Wager évoque le mystère que représentait Mortiis à une heure pré-Internet où les seules infos qui filtraient étaient à travers la correspondance (penpal) ou les fanzines. Il se pose la question que l'on se posait aussi : "Est-ce que Mortiis ressemble vraiment à ça dans la vie de tous les jours ?" Le BM lié à une époque, est-il possible d'y trouver encore du mystère, de la magie ?
C'est certainement plus difficile à l'ère d'Internet et je ne doute pas que l’absence d'Internet et de la culture de l'information instantanée a profondément contribué à façonner le black metal tel que nous le connaissons.
Il est peut-être difficile pour quiconque a découvert le BM après les années 1990 de bien comprendre à quoi cela ressemblait lorsque le black metal était encore une musique et une sous-culture véritablement souterraine et cachée (ce qui fait partie de l'importance des livres sur le sujet à mon avis).
Rien n'est très caché de nos jours - les enregistrements les plus obscurs se trouvent sur YouTube le même jour que l'on découvre l'existence de l'artiste en question, ainsi que les photos des musiciens qui sont toutes là sur Google et cætera. Bien sûr, il y a encore beaucoup de choses qui se passent dans les coulisses et dont la plupart des fans ne seront jamais conscients. Cependant il s’agit de la compréhension plus générale qui s’est perdue avec Internet, car le fait que les gens puissent directement accéder à ces informations sans passer par un réseau (fanzines, amis, penpals…), fait qu’ils passent à côté du contexte au sens large.

Black Metal : Evolution Of The Cult c’est dix-cents pages pour 215 000 mots et quatre ans d’écriture. Non Serviam: The Official Story Of Rotting Christ, c’est trois ans de travail. Comment décide-t-on d'arrêter un livre, quelle est la limite ?
Je m'arrête quand le livre est terminé et complet, c’est aussi simple que ça. Le fait est que l'écriture de livres pour Cult Never Dies et Crypt Publications est assez différente de l'écriture pour une plus grande maison d'édition plus commerciale.
Si on me demandait d'écrire un livre sur, disons, Judas Priest, pour un éditeur externe, alors il me donnerait un nombre précis de mots et une date limite fixe et je devrais travailler avec ces contraintes, tout comme je le fais lors de l'écriture pour Metal Hammer ou d’autres magazines. Mais dans le cas de tous les livres que j'ai écrits jusqu'à présent, j’avais la maîtrise sur la date de sortie et donc, je jouais sur la date de publication pour être certain d’être satisfait de l’ensemble. Tout comme pour les livres d'autres auteurs que nous publions, nous n'avons pas besoin de précipiter les choses, nous préférons que tout soit aussi bon que possible.

Dans Black Metal : Evolution Of The Cult, un chapitre est dédié aux Black Legions. Dans ton Top 10 des albums de black metal sur Decibel Magazine, on retrouve trois groupes français : Vlad Tepes, Belketre et Blacklodge. Quel regard portes-tu sur la scène française ? Il me semble avoir lu dans le webzine Hornsup que tu devais t'y "pencher sur le sujet sans trop tarder"… L'interview datant de 2017, peux-tu nous en dire plus ? Quelque chose est-il en préparation ?
Pour être honnête, pas vraiment. J'ai eu plus de contacts au sein du black metal français, mais rien de comparable à des endroits comme la Norvège ou la Grèce. J'en écoute toujours beaucoup, bien sûr, mais je n'ai pas eu le temps de travailler sur une publication à ce sujet. Un jour, peut-être.

En France, deux de tes livres sont traduits en français et publiés chez Camion Blanc : Black Metal : The Cult Never Dies Volume 1 et Into The Abyss. Qu’en est-il au niveau international et y-a-t-il d’autres pays où tes livres sont traduits ? Quels sont les retours au niveau global ?
Oui en effet et un autre de nos titres sortira en français en 2020 - une autre raison pour avancer avec le projet sur le BM français, je suppose. Mais oui, nous avons actuellement plusieurs livres disponibles en russe, polonais, français, allemand, ainsi que des titres en tchèque, grec et japonais. Inutile de te dire qu'il y a encore une marge de progression - nous venons de publier notre seizième livre et nous n'avons toujours rien de disponible en espagnol ou portugais, ni italien, chinois et quelques autres. Ce qui est une opportunité manquée, en particulier pour les maisons d’édition de ces territoires car, pour parler franchement, ils bénéficieraient plus que nous de l'octroi de licences pour nos travaux d'un point de vue commercial.
En ce qui concerne les livres en anglais, nous vendons le plus en Norvège, en Suède, au Danemark, en Finlande, au Canada, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Australie et, plus surprenant, en Belgique et aux Pays-Bas. Tous ces pays semblent avoir une forte utilisation de l'anglais (même les États-Unis, eh eh), donc les traductions ne sont pas vraiment nécessaires.
Le black metal est un phénomène très international et nous expédions dans plus ou moins tous les pays que je viens de mentionner, y compris les pays d'Asie et d'Afrique. Néanmoins, nous visons à augmenter notre distribution dans le monde entier car dans certains cas, les lecteurs doivent encore commander directement sur notre boutique en ligne.

Que peut-on attendre pour la suite de la série des livres Black Metal ? Un nouveau volume est-il prévu ?
Il y aura certainement un autre volume et actuellement, la seule raison pour laquelle il n'y en a pas eu depuis 2016 est que j'ai manqué de temps en raison de l'écriture d'autres livres, tels que celui sur Rotting Christ, et de la publication des travaux d'autres personnes. Un certain nombre d'interviews a déjà été réalisé pour le projet, mais ces livres prennent beaucoup de temps à assembler, donc je ne peux confirmer exactement quand il verra le jour.

À propos de l’avenir du style en lui-même, voici deux citations extraites de tes livres : "Le Black Metal continuera sûrement à innover et à évoluer, et nous ne pouvons que le louer", "Aussi fascinant et agréable que l'a été la dernière décennie, y a t-il des groupes qui ont réellement surpassé le In The Nightside Eclipse d’Emperor, le  De Mysteriis Dom Sathanas de Mayhem, ou le Filosophem de Burzum ?"... Du coup, le BM est-il mort ou vivant ?
Ojectivement, je pense que le BM ne s’est jamais aussi bien porté que maintenant. Bien sûr, on peut se plaindre qu'il y ait plus de groupes inutiles que jamais, mais je ne pense pas que cela soit vraiment un problème. Plus de groupes signifie certes plus de groupes peu originaux mais aussi plus de groupes de qualité. Il faut juste être sélectif, ce qui n'est pas si dur.
Concernant la dernière citation… eh bien, chaque année, de nouveaux classiques du BM sortent, proposant, dans de nombreux cas, des innovations ou des interprétations que nous n'avons jamais entendues auparavant. En même temps, si je devais choisir une décennie pour le black metal en termes de sorties essentielles, ce serait probablement les années 1990. Quand je vois maintenant des fans de black metal plus jeunes qui prétendent ne pas écouter Mayhem, Burzum, Darkthrone... et préfèrent s'en tenir à Deathspell Omega, Mgla et ainsi de suite, évidemment, je trouve cela un peu idiot, mais je ne nie pas non plus la valeur de ces nouveaux groupes.

____

Suite de l'entretien avec Dayal : seconde partie à lire ici.