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Ténèbres, puits sans fond. Obsküre plonge, fouine, investigue, gratte et remonte tout ce qu’il peut à la surface

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Interview
21/06/2022

Godkiller

Part I : Godkiller & Uranium 235 | "Très vite, j’ai voulu me démarquer de ce qui se faisait à l’époque et j’ai souhaité présenter un travail abouti, professionnel"

Genre : black metal médiéval
Photographies : Godkiller
Posté par : Guillaüme Gibeau

En décembre 2020 sortait le LP Lullabies For Babies publié par une mystérieuse entité, A Prayer For The Worst. Après l'avoir découvert grâce à la magie de Bandcamp, nous avons réalisé que derrière ce projet se cachait Herr B (ex Duke Satanaël). Délaissant son ancien nom, il renaissait de ses cendres pour nous proposer une musique dans la continuité de ses précédents albums, mais plus typée électro, après une dizaine d’années de silence. Non contents d’en savoir plus sur cette nouvelle entité, nous avons évoqué avec lui le passé et sommes revenus des années en arrière pour parler de Godkiller et Uranium 235. Herr B a eu l’immense gentillesse de nous répondre dans une interview fleuve – et nous n'en sommes pas peu fiers !

Dans cette première partie, il nous parle de sa découverte de la musique et de la naissance de Godkiller.

Obsküre : Quel a été ton premier contact avec la musique ? Tu es passé du goth au metal, comment s’est passée la transition et quels groupes écoutais-tu à l’époque ?
Herr B : Mon tout premier contact avec la musique remonte aux disques que passaient mes parents à la maison. Mon père, mélomane, écoutait beaucoup de jazz et de classique ; ma mère, plus littéraire que mélomane, était davantage versée dans la chanson, parfois française, parfois anglo-saxonne (Leonard Cohen). Ce sont ensuite mes frères – j’en ai deux – qui ont exercé une grande influence sur mes goûts. Le plus grand des deux, Frédéric, a fait un séjour à Londres en 1985 et en a ramené des vinyles de la musique diffusée là-bas : The Head On The Door de The Cure qui venait de sortir, Burning From The inside de Bauhaus, sorti deux ans plus tôt, Depeche Mode aussi, découvert avec le morceau "Shake The Disease". C’est le véritable point de départ. Peu de temps après, mon autre frère, Olivier, est devenu un grand fan de The Smiths… et du coup, moi aussi. J’ai plongé dans cette musique purement anglaise qui a formé mon berceau musical. Rapidement, je me suis immergé dans Siouxsie & The Banshees, Cocteau Twins, Echo & The Bunnymen, The Psychedelic Furs, Dead Can Dance, Virgin Prunes… bref, toute cette musique que l’on n’appelait pas "goth" à l’époque ; c’était simplement la musique alternative – parfois underground – de ce temps-là. Iron Maiden a aussi joué un rôle important. Nous avions la cassette de Piece Of Mind (1983) et le vinyle de Live After Death (1985), acheté à sa sortie et écouté maintes fois, puis Seventh Son Of A Seventh Son (1988).


Après cette période initiatrice, j’ai poursuivi mon chemin en me dirigeant vers des musiques de plus en plus dures. D’abord le rock américain (que l’on a appelé a posteriori du grunge, mais qui se voulait un renouveau du punk) : Sonic Youth, Nirvana, Babes In Toyland, Unsane... Puis, j’ai dérivé vers Swans, Big Black, Godflesh, etc. … qui m’ont amené assez vite vers le metal, en premier lieu avec Slayer, Sepultura, Pantera, puis de là vers le death metal (les classiques Deicide, Morbid Angel et consorts) et enfin le black metal, dont le premier disque que j’ai acheté est, si je me souviens bien, le De Mysteriis Dom Sathanas de Mayhem. J’avais trouvé là un style qui alliait la musique brutale du metal extrême avec l’imagerie sombre des premiers groupes que j’avais aimés. Mais ma quête ne s’est pas arrêtée là ! Le black metal n’a été qu’un assez bref passage. Au fond, ce qui m’a amené au black metal a été la recherche d’une musique toujours plus extrême. Mais à côté de ça, j’écoutais aussi de l’électro et de l’industriel (Wumpscut, Suicide Commando, Skinny Puppy, The Klinik, Die Krupps, etc.).

En mai 1994, tu fondes Godkiller. Qu'est ce qui t'a motivé à passer d’auditeur au statut d’acteur de la scène ?
J’ai commencé la guitare à l’âge de quinze ans, si ma mémoire ne me fait pas défaut. Dès le début – même si, comme tout le monde, j’ai débuté par des reprises – le but était de composer mes propres morceaux. La musique est devenue très vite ma passion – elle l’est toujours – et ma façon de m’exprimer, d’évacuer ou plutôt de mettre en forme mes sentiments, mes réflexions, mes angoisses. Dès la plus lointaine adolescence, nous avions créé un groupe, mon frère Olivier et moi : The Path. On jouait tous les deux dans notre chambre, lui au synthé, moi à la guitare. Un peu plus tard, un ami et moi avons créé un autre groupe, The Puppet, que mon frère Olivier a rejoint, d’abord au synthé puis à la basse. J’avais aussi monté un projet parallèle avec une chanteuse. En fait, depuis que j’ai commencé la guitare, je n’ai jamais cessé de composer. Alors, naturellement, avec l’évolution de mes goûts, j’ai fini par créer Godkiller.

Le modèle du one man band s'est-il imposé comme une évidence ?
L’expérience d’une vraie formation avec Olivier et cet ami a été une très belle période, nous avons fait pas mal de concerts. Mais nos goûts ont évolué dans des sens différents : j’étais le seul à aimer le metal, du coup, j’ai monté ce projet, Godkiller, tout seul. Cela dit, j’avais toujours composé seul. Quand nous avions ce groupe, chacun composait ses morceaux et nous les jouions ensuite ensemble ; cependant, le processus de création a toujours été un chemin solitaire. Musicalement, j’ai du mal à faire des compromis, alors je ne sais pas si je parviendrais à composer "en groupe". J’aime m’occuper de mes projets du début à la fin, être présent à toutes les étapes du processus de création (de la composition de la musique à l’imagerie et la pochette, en passant par l’écriture des paroles, le choix de la typographie, etc.), même si certaines tâches m’intéressent moins que d’autres. Le mixage, par exemple, ne m’amuse pas particulièrement.

Godkiller est le premier groupe de metal de Monte Carlo (Monaco) et à l’époque le seul. Pourtant tu es souvent cité dans les remerciements des démos de pas mal de groupes. D’ailleurs, dans une interview pour le Scribe du Rock, In Articulo Mortis affirme que "les premiers groupes de BM français sont nés dans le sud : Maleficum Orgia, Gorgon, Blessed in Sin, Funeral, Godkiller, Mutiilation et nous-mêmes". C’est vrai que la scène du Sud était foisonnante et très active, c’était les prémisses du black metal en France… Comment as-tu vécu cette période ? Y avait-il une certaine interaction avec le reste de la scène black metal française ?
Ça me fait toujours un peu sourire quand j’entends que Godkiller était le seul groupe de metal de Monaco, car Monaco ce n’est rien. Je veux dire, c’est une bande de deux kilomètres carrés où il ne se passe pas grand-chose… Il n’y a jamais eu une quelconque scène musicale, que ce soit dans le metal ou dans un autre genre. Monaco, c’est un peu un mouroir.
Pour en venir à ta question, c’est vrai que, en y repensant, il y avait pas mal de groupes dans le sud. Cela dit, je ne me suis jamais senti faire partie intégrante d’une scène locale. J’étais isolé à Monaco. Mes contacts se faisaient exclusivement par voie postale à l’époque, il n’y avait pas encore Internet, et s’établissaient partout dans le monde. Je dois t’avouer que tu m’apprends quelque chose lorsque tu me dis que je suis souvent cité dans les remerciements des démos. J’ai bien eu quelques contacts avec des groupes français, mais peu fréquemment et pas de façon régulière ou prolongée. Et dès 1998 et The End Of The World, je crois n’avoir plus eu de contact avec la scène black metal.
Comment ai-je vécu cette période ? J’en garde un bon souvenir. C’était vraiment DIY à l’époque, dans la continuité de l’esprit punk. Chacun faisait ses petits enregistrements sur cassette, on se les échangeait, ou on les vendait ; il y avait des petits fanzines, des petites radios. Et, ce qui était fascinant, avec le recul, c’est qu’il s’agissait d’un phénomène mondial. J’ai eu des contacts avec des personnes d’Europe de l’Ouest, évidemment, mais aussi de Pologne, de Russie, des États-Unis, du Brésil, d’Israël, de Thaïlande, etc. Nous étions tous passionnés par cette musique naissante – ou renaissante dirons-nous – et notre but était de rester entre nous, dans le réseau que nous avions construit et que nous alimentions. C’était assez grisant. Cependant, l’atmosphère et le plaisir ont tourné à l’aigre dès lors que les "grands médias" s’en sont préoccupés : tout était regardé par le petit bout de la lorgnette, on ne montrait que les clichés, on parlait des meurtres, des incendies d’église et des gamins qui fouillaient les tombeaux, jamais de la musique. J’ai une petite anecdote très révélatrice à ce sujet. La chaîne de télévision M6 avait dans ses programmes une émission dont j’ai oublié et le nom et la nature, ce qui importe peu. Elle voulait faire un reportage sur le black metal, ses acteurs et ses adeptes en France, ce devait être en 1997 ou 1998. La chaîne m’avait contacté et souhaitait me filmer. Après une ou deux discussions au téléphone au cours desquelles il m’avait été posé pas mal de question et où j’avais raconté que je suivais des études à l’Université de Nice, voici ce qui m’avait été proposé : de me filmer sortant de la Faculté, en petit garçon studieux et bien rangé, puis, deuxième scène, dans mon lieu de répétition, habillé en cuir et garni de clous, le visage gribouillé de maquillage, hurlant dans mon micro. C’était évidemment d’un grotesque absolu. Inutile de dire que j’ai refusé de participer à cette émission. Mais cela en dit long sur ce que devenait la "scène" black metal. Car certains ont été attirés par les feux de la rampe et se sont compromis dans des attitudes commerciales, celles-là mêmes qu’ils rejetaient encore quelques mois plus tôt. Et je parle là notamment des plus importants groupes norvégiens. Ce fut une déception.

Ta première démo Ad Majorem Satanae Gloriam sort fin 1994. Elle mélange black metal, death et même une touche médiévale à la Sopor Aeternus, et pose les bases de ce que sera Godkiller. Quelles étaient tes influences à ce moment-là ?
J’avais découvert le metal, au sens large, et je mélangeais encore des influences issues de Pantera, Slayer, du death metal et déjà un peu de black metal. Le côté médiéval venait plutôt de Dead Can Dance, de Jordi Savall et de la musique d’époque. Un disque que j’ai beaucoup écouté, et qui figurait dans la discographie de mon père, est Late Renaissance Dances In Hungary – qui, pour le coup, propose de la musique postérieure à la période médiévale à proprement parler.

Pour la pochette, tu choisis l’illustration de Félicien Rops tirée de la série des Sataniques intitulée Le Calvaire. Étais-tu passionné par l’auteur en particulier ou as-tu choisi l’illustration pour sa symbolique ?
Depuis longtemps, je suis passionné par la fin du XIXème siècle, aussi bien en littérature qu’en philosophie ou dans les arts en général. Tout le XIXème siècle est intéressant, mais les vingt dernières années sont particulièrement fascinantes, car une imagination débridée, très originale et "faisandée", comme on disait à l’époque, les habite. C’est le mouvement décadent, en parallèle du Symbolisme, c’est la continuation du Romantisme noir et de Sade et le prélude de Dada et du Surréalisme. Félicien Rops est l’un des représentants de cet esprit fin-de-siècle tout à fait remarquable, aux côtés d’Odilon Redon, et, un peu plus tard d’Alfred Kubin, d’Aubrey Beardsley ou du trop peu connu et captivant Gustave-Adolphe Mossa (un Niçois) – et tant d’autres. Je crois avoir découvert Rops chez Huysmans. C’est l’un des peintres les plus outrageants de l’époque. On y croise beaucoup de squelettes, de femmes nues, de porcs, de créatures obscènes, de Christs devenus fous ou démoniaques.

Début 1995, sort ta deuxième démo, The Warlord. Le style s’affine, et la musique s'oriente vers un black metal inspiré par le Moyen Âge. D’ailleurs, tu choisis une enluminure du XIVe représentant Yvain le chevalier au lion pour la couverture. On note également que tu parles de paganisme… Peut-on y voir un tournant stylistique ?
C’est un tournant stylistique, absolument. L’influence de la scène norvégienne se fait sentir. Je délaisse complètement le death metal pour du pur black metal. Mais, en effet, l’élément le plus important, c’est l’influence médiévale. J’avais même commencé, en parallèle, un projet sans guitares, ni batterie, ni voix, juste des cordes, des flûtes, des cloches, des cuivres, des percussions orchestrales, comme on peut l’entendre dans les morceaux d’introduction des deux démos. Je ne l’ai pas mené à terme. Enfin, c’est vraiment cette atmosphère médiévale qui me plaisait, et le fait de mélanger cette musique d’inspiration ancienne et purement acoustique à une musique électrique et contemporaine. Deux musiques en apparence contre nature, se rencontrant pour engendrer une créature à la Rops.

On trouve un titre en norvégien "Bren Det Hvite Riket" que l’on peut traduire approximativement par "Brûlez le Royaume blanc". Était-ce un hommage à la scène norvégienne ?
Tout à fait. C’est dommage, car, à l’époque, ça n’a pas été bien compris. Certains m’ont accusé de vouloir plagier la scène norvégienne, alors qu’il s’agissait simplement d’un hommage rendu à cette scène et, à travers cette renaissance opérée par les Norvégiens, aux origines diverses du genre, qu’elles fussent suédoises (Bathory), britanniques (Venom) ou suisses (Hellhammer / Celtic Frost).

On remarque que pour chacune des démos, tu apportes un soin particulier à l’artwork. On retrouve un template similaire dans les jaquettes des deux k7 et des pochettes en couleur, ce qui dénote des productions contemporaines. Dans cette tâche, tu es épaulé par ton frère, qui intervient sur l'artwork, ainsi que par Lilith, qui dessine le logo. As-tu eu très tôt une idée précise de ce que tu voulais en termes de professionnalisme ? Que t'as apporté l'aide de membres de ton cercle proche ? À quel degré ont-ils contribué à Godkiller ?
Très vite, j’ai voulu me démarquer de ce qui se faisait à l’époque et j’ai souhaité présenter un travail abouti, professionnel. La cassette avec son étui classique en plastique transparent dotée d’une pochette photocopiée, je trouvais ça assez banal et peu créatif. Je voulais présenter une œuvre complète où musique et artwork se répondaient. Mon frère Olivier, qui a toujours été féru d’infographie, m’a beaucoup aidé. Il a travaillé peu ou prou sur toutes les pochettes de Godkiller. Quant à Lilith, mon amie de l’époque, elle a créé le logo de Godkiller et réalisé les photos de moi, toutes celles que l’on trouve jusqu’à The End Of The World. Elle faisait à l’époque des études dans une école d’art. Il me semblait normal de faire partager mes projets à mon cercle le plus proche, dans la mesure où il pouvait m’apporter des choses que je n’aurais pas été capable de faire, ou pas avec autant d’habileté. En revanche, au point de vue musical, j’ai toujours tout fait entièrement seul.

À propos du packaging, pour les boîtiers des démos, tu as choisi un format spécial qui était celui des jeux Sega Megadrive. Pourquoi ce choix ? Es-tu un grand joueur de jeux vidéo ?
Alors là, tu m’apprends quelque chose ! J’ignorais totalement que ce format était celui des jeux Sega Megadrive. Pour être tout à fait honnête – et bien que ce soit un peu prosaïque –, j’avais trouvé ces boîtiers à la Fnac de Nice où ils étaient vendus vides, par lot de cinq si je me souviens bien. Je l’ai dévalisée. Ces boîtes proposaient un format original, plus grand que celui des boîtiers classiques ; on pouvait y glisser une pochette plus grande aussi, et puis ça permettait de sortir de l’ordinaire. C’était un peu un objet "de luxe", en quelque sorte, on avait l’impression d’avoir dans les mains une version à part, comme il y a des séries limitées de certains disques ou objets. Mais ça n’avait rien d’une démarche commerciale, c’était purement artistique.
Enfin, pour répondre à ta question sur les jeux vidéo, nous avons commencé très tôt, mes frères et moi, avec la console TV-003 – seuls les vieux pourront se souvenir de ça. Puis, le Commodore 64, absolument génial à l’époque ; la première PlayStation, etc. Je ne joue presque plus aujourd’hui, mais je me souviens avoir passé pas mal de temps devant Civilization ou Final Fantasy VII, notamment.

Dans la foulée, la démo de ton projet parallèle, Uranium 235, sort en janvier 1996. Elle amorce un changement vers un black plus radical. Pourquoi ne pas avoir sorti cette démo sous le nom de Godkiller ?
L’idée était très éloignée de Godkiller. Je voulais faire une musique primitive, crue, "raw" comme on disait alors, ultrarapide, brève, sans mélodies ni synthétiseurs. Dans le fond, c’était l’exact opposé de Godkiller. Il n’était pas extraordinaire, à l’époque, de multiplier les side projects. L’intention fondamentale étant différente, il me paraissait tout à fait pertinent d’utiliser un autre nom. Conceptuellement, comme le titre de la démo l’indique (Total Destruction), il s’agissait d’un désir de destruction totale, par tous les moyens imaginables que ce soit. J’appelais de mes vœux une destruction de l’humanité et du monde, et sans doute même une destruction universelle. Ce qui, aujourd’hui, me fait penser à ce passage de Sade dans les 120 Journées De Sodome où il imagine se servir du soleil pour embraser le monde, ou encore de Cioran dans un texte de Sur Les Cimes Du Désespoir justement intitulé "Apocalypse".

Deux chemins s'offrent à toi, entre un black sans concession ou un black médiéval. Cela aurait-il pu être une possibilité d'orientation pour Godkiller ?
Justement, non. Je voulais conserver pour Godkiller un aspect mélodique, plus "accrocheur", plus mélancolique aussi, quelque chose en constante évolution, tout en gardant une ligne directrice. Uranium 235, c’est la survenance d’une musique basique, brutale, méchante et sans sentiments, dont l’esprit est le nihilisme poussé à son paroxysme. Ce n’est d’ailleurs pas étonnant qu’il n’y ait eu qu’une seule démo, quand j’y pense, puisque le projet s’autodétruisait avec la destruction du Tout. Au fond, c’est parfaitement logique. Il eût été absurde d’offrir une suite ou d’en faire un projet pérenne.

Un deal était prévu avec le label français Embassy Productions (Gorgoroth, Vlad Tepes, Belkètre), mais finalement ça ne s’est pas fait, pourquoi ?
Eh bien tu as meilleure mémoire que moi ! J’avais complètement remisé aux oubliettes cette offre de deal avec Embassy. Malheureusement, je suis désolé, je ne me souviens plus des détails. Ça fait quand même plus de vingt-cinq ans !