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Ténèbres, puits sans fond. Obsküre plonge, fouine, investigue, gratte et remonte tout ce qu’il peut à la surface

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Interview
15/05/2019

Marianne Peyronnet

À propos du (violent) roman ‘Vergne Kevin’ (2019)

Titre : Vergne Kevin
Éditeur : Fleur Sauvage
Date de parution : 2019/01
Photographie : Chrïs Cham
Posté par : Emmanuël Hennequin

Écrire, compulsivement. Marianne Peyronnet y va à l’instinct - quand l’éclair se produit, qu’elle est traversée. Les mots, elle les capture lorsqu’ils flottent alentour, refuse la besogne. Attendre là, devant l’écran blanc, quoi de plus barbare ? Non, ils viendront par eux-mêmes et feront vérité de la page. Son premier roman, Vergne Kevin, conte une vie barbare : celle d’un exclu du jeu qui rêve de revanche sur un paysage qu’il exècre. C’est un personnage de rêves et de haine, dont le seul respect se voue à l’ancien, un cher disparu.
Kevin doit pouvoir survivre à tout : à la déception, au rejet, aux milieux hostiles. La nature est son terrain de chasse. Il assiste à la mort des animaux et celle des humains, qu’il provoque au gré de ses pérégrinations et pulsions. Sa violence est celle de la nuit : il est l’animal, l’asocialité, la xénophobie. Il est
Vergne Kevin, nom et prénom du personnage qui forment le titre de ce polar court, rapide en écriture, violent. Marianne Peyronnet, l’auteure, laisse des zones d’ombre mais trifouille pour Obsküre dans les entrailles du protagoniste principal. Et elle nous dit ce qu’elle y voit.
 
Obsküre : Kevin n’est certes pas que cela, mais ce qui ressort de lui dans le livre est le fait qu’il soit dépositaire de nos instincts primaires : ce qui est enfoui, ce que réprime éventuellement le corps social. Kevin, à sa manière, les personnifie et défie ce corps. Qu’est-ce qui t’a appelée vers lui ? De quoi Kevin est-il le fruit ?
Marianne Peyronnet :
Il est né d’une envie de comprendre, justement, comment un individu pouvait basculer dans la haine jusqu’à commettre le pire, au point d’en faire son unique moteur, d’y puiser la justification de son existence, et surtout pourquoi il focalise cette rage sur un plus vulnérable que lui.  C’est un phénomène vieux comme le monde, trouver un bouc émissaire, et j’en connais les mécanismes de pensée ; mais je n’arrivais pas à ressentir ça, dans mes tripes. Pourquoi en arrive-t-on à se tromper de colère à ce point-là ? Alors que la société tente, en tout cas elle prétend le faire, de protéger les plus faibles, les paroles individuelles de haine, les discours de rejet forment comme une immense vague qui semble engloutir toute possibilité d’un monde meilleur, fraternel. Kevin est une goutte de cette vague, et s’il défie l’ordre social, il le fait dans l’ombre, sous les radars, sans vouloir se faire prendre, comme tous ceux à qui Internet a donné une tribune sous couvert d’anonymat. La haine n’est pas nouvelle, mais même si elle a pris, il me semble, une forme plus mouvante, elle continue de s’appuyer sur ces instincts primaires qui existent en chacun de nous, et auxquels certains laissent libre cours. Pour essayer de comprendre, il fallait créer un personnage qui incarne cette haine et éviter de le juger, rentrer en lui pour en déceler la psyché.
 
Ton écriture est rapide, imagée, et le livre a sa cinématographie : nous voyons les lieux, les personnages. Le travail sur le style correspond-il chez toi à une sculpture instantanée – la "force du premier jet" – ou ce que nous lisons est-il le résultat d’une sculpture sans cesse revue, retravaillée, remise en cause ?
En fait, j’avais écrit un premier roman dans lequel Kevin n’était qu’un personnage secondaire. Il s’agissait d’une enquête plutôt balourde qui impliquait trop de monde et se perdait en explications. Pour gagner en efficacité, et en intérêt, il a fallu que je recommence tout, que je me remette au boulot en me concentrant sur ce que Kevin avait à me dire. Une fois que j’ai trouvé sa voix, tout a été plus simple. En quelque sorte, il a suffi que je l’écoute. L’écriture découle de ce cheminement. Kevin est un instinctif, incapable de longs discours. Il n’a pas de recul sur ce qui lui arrive. Il fonce et il a peu de mots de vocabulaire. J’ai essayé de décrire son environnement à travers les sentiments qu’il lui inspire. Pour exprimer une pensée, une réaction, quelques mots suffisent. Il évoque des souvenirs parce qu’une situation les fait ressurgir dans son esprit, mais il ne se perd pas en introspection. Alors, je suppose que l’écriture est à son image, rapide, sèche, sans fioritures. Et ça laisse au lecteur le soin de remplir les blancs, de se faire sa propre opinion. Mais, pour en arriver là, ça demande encore du travail, réécrire pour tailler dans le gras, atteindre l’os, se débarrasser de tout ce qui serait en trop.
 
À ce sujet, Vergne Kevin saisit : comment parviens-tu au rythme ? As-tu une "technique d’écriture" ?
Il fallait que le rythme soit rapide, qu’on ressente comme une urgence. C’est peut-être pour ça que tu parles de cinématographie. J’ai fait s’enchaîner des scènes courtes, sans rapport entre elles, comme dans un montage de film, en espérant que le lecteur suive. Il peut se passer quelques minutes, quelques heures ou plusieurs jours entre les différentes scènes, et il fallait pour cela qu’elles soient signifiantes par rapport à l’histoire. Par exemple, Kevin et son pote Christian, jeunes et plein de vie, se retrouvent à devoir passer des journées entières à ne rien faire d’autre qu’attendre le soir. Comment faire sentir cet ennui profond, cette frustration face à l’ennui, sans ennuyer le lecteur ? Je leur ai fait s’inventer des distractions, comme dans la scène où ils se tatouent, qui n’a aucun lien avec la scène précédente, pour exprimer le temps qui passe lentement, comment ils en arrivent à avoir des idées stupides pour s’occuper. Je ne voyais pas comment faire autrement. C’est ce découpage qui donne le rythme au roman, je pense. Et le style, qui est indissociable. Des phrases courtes, des scènes courtes, un roman court.


Il y a aussi la trame : avais-tu un grand plan pour Vergne Kevin, ou as-tu fonctionné à l’instinct ?
Je n’avais pas de plan précis. Seulement des points de départ, d’arrivée et quelques bornes dans le récit. Mais je savais comment Kevin allait finir. Il devait avoir devant lui de moins en moins de voies possibles pour n’avoir plus qu’un seul chemin, comme s’il n’avait plus aucun choix, qu’il était dans un tunnel. Je voulais qu’il s’engage sur une route, une seule, inéluctable et qu’il s’y précipite sans en avoir conscience. Alors, c’est plus l’instinct qui m’a guidée. J’aurais du mal à faire un plan détaillé, je crois. J’aime bien l’idée d’être surprise, moi aussi, par la réaction de mes personnages. J’ai laissé mon esprit imaginer les scènes au fur et à mesure. J’ai travaillé comme ça : laisser des images, des situations naître dans mon cerveau. Les coucher sur le papier quand elles sont là, sur n’importe quel papier, de peur de les perdre. Et enfin les réécrire en travaillant le style. Mais c’est bien le temps avant l’écriture qui est le plus long. Trouver assez de temps de cerveau disponible pour rêvasser. Se mettre devant son écran d’ordi et attendre que les mots viennent ? Impossible. Il faut qu’ils soient déjà là. Je n’ai aucune angoisse de la page blanche. Je ne comprends pas qu’on puisse s’imposer quelque chose d’aussi frustrant.

La problématique de Kevin réside en la survie et l’émancipation. Les pulsions n’ont pas à être gouvernées chez lui et la morale est comme un élément secondaire, pour ne pas dire négligeable, de son paysage mental. De fait : son parcours est jonché de victimes mais il refuse, lui, d’en être une. Le vois-tu, toi qui l’as créé, comme une victime ?
J’ai essayé de rester à distance de tout jugement le concernant. C’est impossible, il va trop loin dans son délire et ses actes ; mais sans avoir ressenti d’empathie envers lui, j’espère lui avoir donné assez de profondeur pour qu’il interroge, qu’on se pose des questions sur son parcours. J’espère l’avoir doté d’une personnalité plus complexe qu’un simple gros con, bas du front. Il a quelques circonstances atténuantes. Un essai vient de sortir, Les Invisibles De La République, qui parle des inégalités des chances entre les jeunes issus des petites villes, du monde rural, et les autres. S’ils sont les plus nombreux, on ne parle jamais d’eux. L’ascenseur social marche peu pour eux. Ils pâtissent d’un manque de mobilité, subissent la fracture numérique, n’intègrent pas les bons lycées, n’ont pas les codes… Kevin sent peut-être confusément le rejet dont il est victime. Il n’a pas accès à l’art, à la culture, on l’envoie dans une filière pro parce que c’est pratique, sans qu’on lui demande son avis. Ses parents manquent d’ambition pour lui. Leur amour - démesuré - se termine là où il devient différent d’eux… L’environnement dans lequel il a grandi n’excuse pas, il explique, peut-être, en partie, d’où vient sa rage. Son problème est qu’il se trompe de colère. Son monde s’écroule. Lui qui se prenait pour le roi du monde n’était qu’un caïd de cour de récrée. Il ne régnait sur aucun royaume hormis son cocon familial. Quand il en est exclu, par sa faute, il perd son pouvoir d’enfant-roi et accuse les autres, les étrangers, de détruire son univers.
 
Il peut être perçu chez Kevin comme une défiance envers la société : elle a voulu lui imposer des cadres sans pour autant lui accorder le regard ou la bienveillance. Dans le roman, la distance qu’il prend vis-àvis du corps social trouve son origine dans l’enfance, l’adoration d’un grand-père modèle et disparu, et une relation compliquée aux parents, qui prend la forme d’un défi ou d’un ressentiment. À quel point ton roman porte-t-il un ressenti sur la transmission et sa difficulté ?
C’est l’une de ses idées principales. Quelles valeurs transmettre et comment ? Comment un individu se construit-il s’il n’a pas conscience de faire partie d’une Histoire humaine commune ? Dans le cas de Kevin, qui a un arrière-grand-père résistant, on ne sait pas à quel moment le lien a été rompu. Comment en arrive-t-il à de tels raccourcis historiques qui l’amènent à tout mélanger et à pervertir les idéaux de la Résistance, au point de se croire investi de la sauvegarde de ces valeurs quand il ne fait que les piétiner ? Est-ce son grand père qui lui a bourré le crâne de fausses vérités ? Ses parents qui se moquent bien de l’histoire familiale, du passé ? Est-ce que c’est Kevin lui-même qui n’a pas plus d’attention qu’un poisson rouge et trie dans ce qu’on lui a raconté pour se construire sa propre mythologie ? Je laisse volontairement l’ambiguïté. Mais que tout s’oublie si vite m’angoisse beaucoup. Une étude a montré récemment que 21 % des jeunes Français de 15-34 ans ne savent pas ce qu’est la Shoah. Même si les chiffres sont surévalués, comment un seul jeune Français peut-il être passé à côté de ça ? Sans parler des innombrables visiteurs d’Auschwitz ou d’Oradour-sur-Glane qui se prennent en selfies dans des poses glamour devant des horreurs. Que leur a-t-on transmis ?
 
Le rapport de Kevin à la mort est ambigu. La mort ne semble pas l’intéresser en tant que telle, du moins dans le rapport qu’il entretient avec la proie animale : dans ce cadre-ci, c’est plutôt le passage vers la mort auquel il aspire à assister – comme s’il était sur le point, à chaque fois, d’en saisir le secret en assistant au "passage", sans parler de la puissance ressentie à être "le passeur". Ces moments-là, rares, semblent l’affecter au point que s’y décèle une forme d’addiction. Quel est pour toi le paysage mental du personnage dans ces moments précis ?
Provoquer la mort, assister au passage entre les deux états alimente sa mégalomanie. Dans ces cas-là, il devient Dieu, comme s’il pouvait percer le secret de la vie et devenir immortel lui-même. Mais ces instants sont tellement fugaces, comme un shoot d’héroïne, qu’il ne peut que chercher à recommencer. Les chasseurs ne recherchent-ils pas tous ce frisson, cette extase d’être tout puissants ? Mais ce que je voulais explorer, au cours de ces scènes, c’était surtout sa curiosité, son désir, d’assister justement au passage entre la vie et la mort. Parce que je pense que peu de gens sont capables d’éprouver du plaisir à cet instant précis, sont même simplement capables d’y assister. J’en suis incapable, au point de vomir si j’y suis confrontée. Voir un pendu, un animal qu’on découpe, c’est déjà éprouvant, mais voir la lueur de vie qui va s’éteindre, regarder le saut dans le vide ou le couteau qui tranche la chair encore vivante, ça m’est impossible. C’est cette capacité, certes peu positive, qui rendait à mes yeux, les réactions de Kevin intéressantes dans ces moments-là.

Comment te situes-tu toi-même vis-à-vis de la mort : la tienne, celle des autres ?
La mienne ne me préoccupe pas plus que ça. Ce qui serait insupportable, ce serait de connaître la date de l’échéance. Celle de ceux que j’aime me terrifie. Rester seule serait ce qu’il pourrait m’arriver de pire. Comme tout le monde, j’imagine.
 
Si la traque le galvanise, le rapport à la mort de Kevin diffère en fonction de la proie : les hommes, il les tue par projet (rejet obsessif des Roms, proies de son impulsion xénophobe perçues comme l’envahisseur d’un espace local qu’il faut libérer de cette influence) ou par accident. Mais dans ces moments-là, le passage vers l’au-delà de ses semblables diffère, dans sa sensation, de celui de la proie animale : ce "passage" semble soit le satisfaire (l’épisode de l’incendie provoqué, les corps qui brûlent) soit constituer passage obligé (la traque en forêt). On n’accompagne que ceux qui comptent, peut-être ? Quelle est la part de misanthropie chez ton personnage principal, et en existe-t-il une chez toi ?
Quand il tue un animal, dans son esprit il ne le fait pas par vice. C’est presque comme s’il le faisait en ami. Il lui parle, le calme, l’accompagne effectivement. Il semble éprouver beaucoup de respect pour les sangliers ou les faons qu’il dégomme. Mais n’importe quel mec armé d’un fusil dans un bois vous servira ce discours sur le respect qu’il éprouve pour le cadavre qu’il vient de flinguer. Kevin semble plus respecter les animaux que certains humains, dont il faut se débarrasser sans état d’âme. Tuer des sous-races n’est qu’un passage obligé dans la mission qu’il s’est fixée. N’empêche que, paradoxalement, il fait davantage souffrir les bêtes, même s’il est capable d’émotions envers elles. Elles sont les cobayes de ses expériences, il se contente souvent de les blesser, tandis qu’il est plus expéditif avec les Roms. Il est au-delà de la misanthropie. On est misanthrope quand on n’aime pas les hommes, les Roms ne sont pas, pour lui, des êtres humains. Leur vie a moins de valeur qu’un chien. Quant à moi, il m‘arrive d’éprouver un dégoût immense pour mes semblables. Mais, et c’est un cliché, les hommes sont capables du pire comme du meilleur. Je crois en leur bonté, en leur beauté, malgré tout.
 
La cinématographie de ton écriture inclut une forme crue de violence : physique, sexuelle. Ces moments du livre représentent-ils une étape particulière dans l’écriture ou non ? Ont-ils eu une spécialité dans ton processus ?
Il y a deux façons d’écrire la violence. Soit on la suggère sans la décrire, et on laisse le lecteur imaginer, ce qui peut être terrible. Soit on ne peut éviter de la détailler. C’était le cas, dans mon roman, je crois. La jeune femme Rom qui subit les pires sévices est, pour moi, la véritable héroïne, en creux, de mon roman. Qui mieux qu’elle représente la créature la plus vulnérable de notre monde ? Elle est étrangère, ne partage ni la langue ni la culture d’un pays qu’elle voyait comme une terre d’accueil, et qui ne l’est pas. Elle se retrouve seule, sans papiers. Elle est Rom, la communauté la plus victime de fantasmes et de rejet. On n’est jamais confronté à son point de vue, car elle n’existe pas en tant qu’individu. Pour souligner à quel point la société lui nie toute réalité, il fallait qu’elle soit muette. Et pour faire comprendre sa douleur, il fallait décrire les actes qu’elle subit sans euphémisme, parce que ses bourreaux n’ont aucune conscience des atrocités qu’elle endure. Étrangement, je n’ai eu aucun mal à écrire ces scènes. J’ai simplement mis cette femme dans la situation qui me semblait la pire. Tout en sachant que la réalité dépasse toujours la fiction, surtout dans l’horreur.

Nous parlions de la trame narrative, tout-à-l’heure. Le roman, c’est une trame et c’est un fond. Sur le fond, quelle société dépeins-tu ?
La nôtre, sans aucun doute. Pour moi, Kevin n’est pas un monstre, ça dédouanerait la société qui l’a engendré de toute responsabilité. C’est un homme qui incarne notre réalité dans ce qu’elle a de plus dérangeant. Il n’invente pas les idées qui l’animent, il s’en saisit. On aurait pu croire qu’on s’en était débarrassé, mais elles flottent dans l’air. Racisme, xénophobie, sexisme, et j’en passe, s’expriment partout, sans filtre, sur les réseaux sociaux, alimentés de fausses infos, de théories complotistes. Il est perméable aux idées simplistes, confortables, nauséabondes qui désignent l’Autre comme coupable de ses échecs, lui évitent de se remettre en question. Kevin existe.
 
Que gardes-tu du travail de traduction sur la biographie de Bob Mould See a little Light : Un Parcours De Rage Et D'Harmonie, exercice fort différent de Vergne Kevin ?
J’en garde le souvenir d’une heure passée en tête-à-tête avec lui ! Je l’ai interviewé pour new Noise, et le fait que j’ai traduit son livre n’y est pas pour rien. Sinon, en ce qui concerne le travail de traduction proprement dit, c’est effectivement très différent. J’adore l’exercice, c’est reposant. Même s’il faut se creuser les méninges, trouver le ton juste, on sait qu’il y aura toujours une solution, qu’on ira au bout. Les mots d’un autre sont déjà écrits, il suffit de ne pas trahir le propos. Sans compter que le cadre est fixé, on sait constamment où on en est, on voit le travail avancer. Ce qui n’est jamais le cas quand on écrit son propre livre.
 
Tes lecteurs peuvent te retrouver sur ton blog Black Roses For Me. À quel besoin l’écriture correspond-elle chez toi ?
J’ai commencé ce blog comme un moyen d’archiver les interviews et les chroniques écrites pour new Noise. Et je m’en sers pour garder une trace des bouquins que j’ai lus et aimés. Et essayer de faire partager. C’est encore une autre forme d’écriture, c’est vrai. Des fois, je me dis que c’est trop de boulot, tout ça. Et puis je continue.
 
La suite ? Un autre roman ?
Beaucoup trop tôt pour le dire.
 
 
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